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L’année 2022 restera dans les annales pour la classe d’actifs obligataires comme une année cataclysmique, mal nécessaire au contrôle de l’inflation. Les banques centrales ont réussi leur pari en réduisant massivement la hausse des prix jusqu’à revenir à une situation d’avant choc. Dès 2024, avec les bonnes statistiques inflationnistes, elles ont pu déclencher une phase d’assouplissement monétaire.
C’est la Banque Nationale Suisse (BNS) qui a initié le mouvement avant que la BCE puis la FED ne mettent en place la même politique.
Même si l’élection de Donald Trump et la perspective de barrières tarifaires a contraint la FED à une pause, les perspectives sont plutôt baissières sur l’ensemble des taux d’intérêts directeurs des principales banques centrales.
Même si l’élection de Donald Trump et la perspective de barrières tarifaires a contraint la FED à une pause, les perspectives sont plutôt baissières sur l’ensemble des taux d’intérêts directeurs des principales banques centrales.
Malgré ce décalage entre le mouvement des taux directeurs et des taux long terme, la classe d’actifs obligataire offre de belles perspectives.
Outre la capacité à générer des performances dans une phase de taux baissière (contribution en capital), le marché actuel offre un rendement intéressant (contribution en coupon) et en large progression sur les dix dernières années.
Les placements obligataires sont aujourd’hui attractifs en raison d’un taux de rémunération supérieur à l’inflation.
Cet écart n’a jamais été aussi important. Il a même été négatif en 2020-2021, autrement dit un placement obligataire classique ne permettait pas à cette période de compenser l’inflation et induisait ainsi une perte de pouvoir d’achat.
Les rendements obligataires, qu’ils soient gouvernementaux ou d’entreprises, affichent des taux de rémunération supérieurs au dividende des actions sur le marché américain. Cette situation montre une classe d’actif bon marché en termes relatifs. Le segment des entreprises offre un rendement de l’ordre de 5% avec un écart (spread) relativement faible par rapport aux bons du trésor US.
Un dernier argument d’attractivité apparait lorsque l’on étudie historiquement les rendements des indices obligataires mondiaux et qu’on les compare aux performances subséquentes. Avec des rendements de 4%, presque toutes les observations historiques concluent la période de 5 ans suivante par une performance supérieure à 5%. Les seules périodes de 5 ans avec des performances négatives sont consécutives à des moments où les taux d’intérêts avoisinent 2%.
La croissance économique annoncée aux Etats-Unis s’inscrit dans une logique de pentification de la courbe des taux d’intérêts. La pente de la courbe des taux est calculée en faisant la différence entre les taux long terme (10 ans) et les taux court terme (2ans).
Alors que ce chiffre était négatif en 2023, la courbe présentait ainsi une pente descendante, synonyme de crainte d’inflation, elle se redresse désormais. De bons chiffres économiques vont permettre à la pente d’être plus pentue confirmant une bonne santé économique.
Cette configuration technique permet aux gestionnaires obligataires de profiter du phénomène de Roll-Down, améliorant ainsi encore les performances de la classe d’actifs.
Les obligations internationales ne constituent pas un ensemble homogène. Les obligations émergentes (EM) n’ont pas les mêmes caractéristiques de rendement et risque que les obligations d’entreprises US ou les obligations gouvernementales.
Dans toutes les sous-classes obligataires, les rendements actuels suivent néanmoins la même tendance : ils sont plus élevés que la moyenne des rendements des 10 dernières années. Il est intéressant de noter les rendements à échéance plus élevés sur les obligations d’entreprises américaines que sur les obligations d’entreprises européennes.
La difficulté du choix de ces sous-classes d’actifs réside dans le risque sous-jacent et dans le traitement des devises (couverture ou pas). Malheureusement chaque année est particulière et le classement est différent, rendant difficile les prévisions. La diversification apparait donc comme la meilleure solution, à l’intérieur des obligations internationales.
Les taux d’intérêts orientés à la baisse au niveau mondial et la valorisation intéressante des obligations en comparaison aux actions offrent aux investisseurs de belles perspectives de rémunération. C’est particulièrement vrai pour les investisseurs suisses, pénalisés par les rendements faibles sur les obligations CHF.
La pentification de la courbe des taux et les nombreuses opportunités à l’intérieur du marché obligataire (obligations d’entreprises US, marché émergents) doivent conduire les investisseurs à garder le moins de liquidité possible. La classe d’actifs obligataires bénéficie d’une force cruciale : le taux d’intérêt.
« L’intérêt composé est la 8ème merveille du monde. Celui qui le comprend le gagne, et celui qui ne le comprend pas le paie.»
Albert Einstein
Siège social
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