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L’inflation a été un des principaux sujets de campagne aux Etats-Unis lors de l’élection présidentielle. Les Américains souffrent de l’augmentation généralisée des prix et il n’est plus rare de voir des salariés cumuler deux emplois afin de pouvoir vivre, ou survivre. Malgré ce contexte, la période de Noël rime avec des grosses dépenses dans nombre de pays, en particulier aux Etats-Unis. Et c’est un budget alloué aux cadeaux, voyages ou divertissement qui va probablement s’inscrire encore en progression pour 2024.
Avec plus de USD 1’600 dépensés pour la période de Noël, c’est 60% de plus sur 10 ans. Seule la période du covid en 2020 avait ralenti la tendance.
En France le budget est plus faible et a été sensiblement réduit en 2020. Il est relativement stable depuis 4 ans. Les statistiques sont néanmoins difficiles à obtenir et divergent largement d’une méthode à l’autre. En Suisse le budget est estimé à CHF 450 par personne. Montant relativement faible par rapport aux autres pays au regard du pouvoir d’achat plus élevé.
La situation n’est néanmoins pas homogène. Aux Etats-Unis 20% des ménages ont l’intention de dépenser plus, 25% de dépenser moins. Le solde des ménages qui vont dépenser globalement le même montant se réduit. Une tendance à l’image du monde où la polarisation s’accentue.
Finalement en termes de répartition des montants alloués, ce sont les cadeaux qui représentent la plus grande part du budget chez les Français, juste devant le repas.
Mais cette répartition est très dépendante du pays et des montants bruts alloués. Les pays les plus pauvres dépensent plus en repas. Les Espagnols sont à classer dans cette catégorie de pays dépensant près de 50% du budget pour le repas pour un budget qui n’est pas négligeable. Le Canada et l’Allemagne sont les pays dépensant le plus, en particulier pour les décorations pour le premier nommé.
En termes de PIB par tête, ce sont les pays africains, les Philippines et le Mexique qui dépensent le plus pour la période de noël.
La manière de fêter Noël est assez ancrée dans les pays le fêtant. Et c’est principalement à la maison que les familles se réunissent, avec très peu de divergences entre les pays. La nourriture est relativement importante dans certaines traditions nationales. En France c’est un repas qui débutera avec des huîtres et du foie gras, se terminera par une bûche de Noël, tout cela avec du Champagne.
Avec une telle « concentration » sur le repas, les chiffres deviennent affolants. Ce sont 75’000 tonnes d’huîtres qui vont être consommées en France pendant la période. 2.47 millions de dindes, soit 41 dindes par minute en décembre. Et les statistiques globales de la période sont élevées :
– 707 millions de cadeaux dans le monde
– 2.2 millions de smartphone offerts
– 6.5 millions de sapin, et il faut – 7 ans pour qu’un sapin atteigne la taille idéale
– 80% des arbres de Noël artificiels sont produits en Chine
– 160 pays fêtent Noël pour 2 milliards de personnes
– 74 boules et lumières de Noël pour un arbre de 1.5 mètre de haut d’après le calculateur
– 6.63 milliards de KW chaque année aux Etats-Unis pour l’éclairage de noël
Les produits consommés restent les mêmes mais les modes d’achat des cadeaux ou produits changent. En France c’est désormais la majorité des dépenses qui sont effectuées en ligne, 60% pour les Etats-Unis.
Les canaux de consommation sont néanmoins quelques peu différents en fonction des générations.
La génération Z (1997-2012) utilise principalement les médias sociaux. Mais toutes les classes d’âges utilisent majoritairement les sites internet des magasins. A noter que les baby-boomers utilisent encore pour 30% d’entre eux les catalogues en format papier.
Les dépenses de Noël fluctuent également d’une génération à l’autre. Les millenials (1981-1996) sont la génération qui dépense le plus et dont le montant augmente encore. La génération X (1961-1981) envisage de moins dépenser en 2024.
L’inflation se retrouve évidemment sur les prix des biens achetés pour Noël. Un indice a été créé pour mesurer spécifiquement cette période : Le Christmas Price Index.
Cet indice reflète le coût de Noël au travers de la somme des prix courants de chacun des cadeaux offerts dans la chanson « The Twelve Days of Christmas. », chant de Noël très connu dans les pays anglophones.
Ainsi sont énumérés 12 cadeaux qu’une personne dit avoir reçus de son amoureux durant les 12 jours consécutifs du temps de Noël :
– 1 perdrix dans 1 poirier, 2 tourterelles, 3 poules françaises, 4 oiseaux, 6 oies, 7 cygnes
– 5 anneaux d’or
– 8 servantes (salaire minimum aux Etats-Unis), 9 dames dansantes (salaire définit par le Philadelphia Dance Company), 10 messieurs bondissants (salaire définit par le Philadelphia Ballet), 11 joueurs de flûtes (salaire défini par le Pennsylvania musician Union), 12 tambours (salaire défini par le Pennsylvania musician Union)
Le Christmas Price Index progresse très rapidement depuis le début du millénaire en étant multiplié par 2.5 en 25 ans. Après une chute importante au moment du Covid, l’indice s’est relevé et affiche désormais des niveaux records, de quoi laisser dire au père Noël : HAUT, HAUT, HAUT !
XO Investments vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et se réjouit de vous retrouver en 2025.
Siège social
Fbg de l’Hôpital 10
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