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L’Institut pour les jeunes entreprises (IFJ) a enregistré un nouveau record en 2024 avec 52 978 créations d’entreprises en Suisse. Ce chiffre illustre un esprit entrepreneurial vivace dans un pays qui demeure leader en matière d’innovation selon l’European Innovation Scoreboard. Cette croissance soutenue, amorcée il y a plus de dix ans, affiche une progression de plus de 13 %, de quoi réjouir les milieux économiques et les chambres de commerce.
Les créations d’entreprises se répartissent équitablement à travers le territoire national, avec une concentration marquée dans le Sud-Ouest (VD, GE, VS) et dans les régions du Midlands (BE, JU, NE, SO). Ces deux pôles représentent les zones les plus actives en matière de nouvelles entreprises. Le Tessin complète le podium des régions les plus dynamiques. En revanche, le Nord-Ouest (AG, BL, BS) accuse un recul, malgré la présence de nombreuses grandes entreprises, notamment dans le secteur pharmaceutique.
Les Sàrl (39 %) et entreprises individuelles (34 %) dominent largement les nouvelles immatriculations, confirmant la prédominance de petites structures. Les sociétés anonymes (SA), plus exigeantes en capital, sont moins souvent choisies lors de la création d’une entreprise.
La Suisse dispose d’un système éducatif orienté vers l’apprentissage et d’une administration relativement légère à l’échelle européenne, favorisant par voie de conséquence la création d’entreprise. La flexibilité offerte aux entrepreneurs permet une liberté qui favorise l’investissement ou la créativité.
Le modèle économique suisse repose sur un maillage dense de petites et moyennes entreprises. 89 % des entreprises suisses comptent moins de neuf employés, tandis que les grandes entités (plus de 1 000 salariés) ne représentent que 0,1 % du total. Pourtant, ces dernières génèrent 20 % de l’emploi total, contre 25 % pour les très petites structures. Les PME emploient 66 % de la population active et contribuent à près de 60 % du PIB national, une performance inégalée parmi les grandes économies, à l’exception de l’Italie.
La répartition sectorielle des PME suisses se rapproche de celle des États-Unis, avec 42 % dans les services. À l’inverse, la France se distingue par une forte proportion dans le commerce, tandis que l’Italie conserve une dominante industrielle (30 %) et agricole (10 %). L’Allemagne, quant à elle, affiche une répartition équilibrée entre services et industrie.
Le financement reste un enjeu majeur pour les PME. En Suisse, 35 % d’entre elles fonctionnent exclusivement par autofinancement, un taux record en comparaison internationale. L’Allemagne favorise largement le financement bancaire (70 %), tandis que les États-Unis recourent davantage au capital-risque et aux obligations.
Depuis 2015, le recours à des sources de financement externes progresse en Suisse, favorisé par des taux historiquement bas. Le crédit bancaire demeure la principale source externe, suivi du soutien familial et des aides étatiques, notamment via des structures de cautionnement en Allemagne.
La particularité principale du tissu PME suisse est son exposition à l’exportation. 33% des PME réalisent plus de 75% de leur chiffre d’affaires à l’exportation, très loin devant la France ou les Etats-Unis (10%).
Les PME suisses sont très tournées vers l’export : 33 % d’entre elles réalisent plus de 75 % de leur chiffre d’affaires à l’international, bien au-dessus des taux observés en France ou aux États-Unis (environ 10 %). Elles sont actives en moyenne dans 11 pays, principalement européens, et affichent un chiffre d’affaires par employé en constante progression, supérieur à la moyenne internationale.
Cependant, ce dynamisme ne se reflète pas encore pleinement sur les marchés boursiers. Le nombre d’introductions en bourse reste faible, limitant l’accès aux capitaux pour les entreprises souhaitant croître. Par ailleurs, la performance des small caps est en retrait depuis 2018 face aux grandes capitalisations, un renversement de tendance après des années de surperformance (2005-2018).
Les PME suisses sont plus que jamais le poumon économique du pays. Leur capacité d’innovation et leur résilience sont exemplaires. Néanmoins, elles doivent composer avec un franc fort, une pression sur la productivité, et une réorganisation du paysage bancaire suite à la fusion des deux principales banques du pays, qui pourrait restreindre l’accès au crédit malgré des conditions de taux favorables.
Dans un contexte global incertain, les dirigeants de PME devront continuer à faire preuve d’audace et d’agilité, des qualités qui ont toujours fait la force du tissu entrepreneurial suisse.
« Ne vous inquiétez pas d’être lent en affaires. Inquiétez-vous d’être immobile ».
Benjamin Franklin
Siège social
Fbg de l’Hôpital 10
2000 Neuchâtel
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