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Les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour les familles ou les amis de se retrouver et de partager des moments de divertissement. Les caprices du temps conduisent certains à rester au coin du feu ou devant leur poste de télévision pour regarder un film. Un film parfois vu et revu à la même période chaque année. C’est également la période des grandes sorties au cinéma pour les trilogies de blockbusters ou les dessins animés de Disney. Un film permet de s’évader, de rêver. L’industrie du cinéma est au croisement des rêves … et des réalités économiques parfois difficiles.
L’avènement des plateformes de streaming n’a pas supprimé l’engouement des spectateurs pour les salles obscures. Aux Etats-Unis le nombre de salles a triplé entre 1970 et 2024, avec une croissance, même lente, depuis 2010. Le phénomène est identique en France. La Suisse affiche une tendance inverse puisqu’en 1970 on comptait 700 salles, contre 600 désormais.
Si on normalise ces données en les retraitant par rapport à un million d’habitants, la Suisse a vu ses capacités de projection réduites de 60%. La France et les Etats-Unis voient leurs capacités augmenter, avec une légère baisse sur la dernière décennie pour les USA.
La demande est malheureusement orientée à la baisse depuis le début des années 1980 dans les 3 pays sélectionnés. Les populations vont moins souvent au cinéma. Un Américain moyen se déplace aujourd’hui 4 fois par an au cinéma contre 5 fois en 1985. En France la population se déplace en moyenne 3 fois par an pour voir un film, et seulement 1 fois pour un Suisse. La Suisse dénote donc par rapport aux autres pays.
Le prix d’un billet est plus élevé en Suisse qu’en France ou aux Etats-Unis. Ce prix évolue rapidement à la hausse en Suisse alors qu’il est resté stable en France. Le prix du billet est en progression constante aux Etats-Unis depuis 2000.
Néanmoins, acheter un billet représente approximativement la même chose en termes de pouvoir d’achat qu’il y a 30 ans, soit 0.6 fois le salaire horaire médian du pays.
Avec une demande un peu moins élevée en Suisse, il n’est pas étonnant de constater des revenus du secteur en baisse depuis 20 ans. Avec des revenus globaux de 180 millions, 2025 est similaire à 2005, loin derrière 2019 (260 millions) mais en récupération depuis le Covid. Le revenu par salle en Suisse est constant depuis 2000 avec environ CHF 600’000.
La Suisse est naturellement minuscule au regard des revenus mondiaux. Sa place est également insignifiante dans la production des films. Le marché est très largement dominé par 3 pays en termes de quantité : Inde (Bollywood), Nigéria (Nollywood) et Chine. Ces 3 pays représentent chacun 25% des films produits dans le monde chaque année, soit environ 2’500 films. Les Etats-Unis ne sont qu’en 4ème position avec 8% des films annuels.
En termes de revenus l’image est très différente puisqu’au Box-Office ce sont les Etats-Unis et Hollywood qui génèrent le plus d’argent : 9.2 milliards d’USD pour 34% des revenus globaux.
Si l’on ajoute à cela tout l’audiovisuel, l’image est tout aussi marquée avec 20% des revenus générés par les Etats-Unis, plus de 600 milliards d’USD.
Le box-Office est aujourd’hui en compétition avec le Streaming vidéo. Les revenus des plateformes (Amazon Prime, Netflix,…) dépassent très
largement ce que le box-office génère depuis 6 ans désormais. Les prévisions de revenus pour 2032 dépassent 400 milliards.
Le nombre d’abonnés des plateformes explosent pour dépasser 2 milliards avec 3 leaders : Netflix, Amazon Prime et Disney+.
Le Box-Office représente le début du cycle de vie d’un film et plus l’entier de sa vie. Avec environ 30 à 50 jours de programmation dans les salles obscures, c’est la première étape d’un cycle qui passera ensuite par le Streaming, la télévision puis le catalogue à long terme des diffuseurs.
La répartition des revenus générés par un film se séparent désormais en 4 composantes :
L’économie du cinéma et de l’audiovisuel se modifie progressivement devant nos yeux. Les fenêtres de diffusion se réduisent. La salle de cinéma perd de son exclusivité, ce qui accentue la pression économique sur les cinémas. Le streaming est un véritable pivot qui représente la principale source de revenus post-salle. Les salles ont donc moins de temps pour amortir un film, ce qui fragilise les exploitants indépendants. L’histoire de nombre d’industries (commerce de détail, services,…)
Mais finalement, qu’allons-nous regarder lors des fêtes de fin d’année ? Probablement un blockbuster. Si on cherche à regarder le film le plus générateur de profits de l’histoire, il faudra visionner Avatar (2009) avec près de 3 trilliards d’USD de recettes. Mais ce n’est que le 10ème film en termes de rentabilité. Si on s’intéresse à ce critère il faudra regarder Paranormal Activity (2007) qui a permis de réaliser un record de 12’900 fois le budget investi… Noël avant l’heure !
Toute l’équipe de XO Investments vous souhaite de choisir avec soin le film à regarder et vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !
Siège social
Fbg de l’Hôpital 10
2000 Neuchâtel
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